La richesse fonctionnelle est à juste titre un critère déterminant dans le choix d’un logiciel métier. Mais comment faire pour que les utilisateurs maîtrisent rapidement ce nouvel outil ? C’est tout l’objet des nouvelles solutions d’aides contextuelles, intelligentes et ludiques !
Plus un logiciel est riche, plus il est a priori long d’en maîtriser les multiples possibilités. Conséquence : après une formation en bonne et due forme, la plupart des utilisateurs se cantonnent aux quelques fonctionnalités qu’ils utilisent au quotidien, perdent du temps dans les tâches qu’ils ne réalisent qu’occasionnellement et passent à côté de ce qui leur permettrait pourtant de gagner en efficacité ou de monter en expertise.
C’est d’autant plus dommage qu’avec la généralisation de la distribution de logiciels en mode SaaS, les éditeurs procèdent à des enrichissements fonctionnels beaucoup plus fréquents qu’avant, quand les logiciels étaient déployés sur site et que chaque montée de version prenait des allures d’événement, pour ne pas dire de révolution.
Cette évolution de l’industrie logicielle a fait émerger chez les éditeurs
Imaginons que votre entreprise vienne de s’équiper d’un
Si le logiciel comporte des outils d’adoption digitale, l’utilisateur qui doit pour la première fois intégrer de nouveaux points de livraison dans une tournée existante ou affecter temporairement une tournée à un chauffeur pourra, en tapant quelques mots clés, déclencher un guide qui, étape par étape, effectuera la tâche demandée AVEC lui.
Contrairement aux aides en ligne classiques, le guide ne décrit pas ce que l’utilisateur doit faire : il le prend littéralement par la main, en le faisant avec lui dans l’interface de son application. Cette approche est beaucoup plus efficace pour mémoriser l’enchaînement des étapes ! De plus, selon le type d’intégration choisi par l’éditeur, il est possible d’attirer visuellement l’attention de l’utilisateur sur certaines fonctionnalités ou façons de faire, en fonction de son profil ou du contexte.
Il devient ainsi très facile pour l’utilisateur de maîtriser un nombre croissant de fonctionnalités, d’utiliser d’entrée de jeu les bonnes pratiques pour exécuter ses tâches et, de ce fait, de gagner en productivité.
Entre autres possibilités, les
Si la formation reste indispensable pour comprendre la structure d’un logiciel métier et maîtriser la terminologie, le jeu s’avère être un très puissant levier pour inciter les utilisateurs à en explorer les multiples facettes et à utiliser toute la richesse fonctionnelle à leur disposition. Les plateformes d’adoption digitale permettent aux éditeurs d’introduire facilement une dimension ludique dans l’interface de leurs logiciels pour accélérer les apprentissages et/ou faire découvrir de nouvelles fonctionnalités.
Cette gamification (ou ludification) peut prendre de multiples formes : cumul de points en fonction du nombre de guides joués par l’utilisateur, chasse au trésor consistant à parcourir l’interface du logiciel à la recherche d’objets donnant accès à des guides spécifiques ou inédits, challenges temporaires ou saisonniers… Ce type de dispositif est particulièrement efficace pour :
Vous êtes sceptique ? Vous avez tort : à l’occasion des fêtes de fin d’année 2020, GEOCONCEPT a éparpillé des boules de Noël dans les interfaces de ses logiciels en annonçant à leurs utilisateurs qu’en cliquant sur ces icones à chaque fois qu’ils en croiseraient une, ils allaient découvrir « quelque chose » – en l’occurrence de nouveaux guides. Pendant les 15 jours que cette animation a duré, le nombre de guides joués par les utilisateurs et le nombre moyen de guides joués par chaque utilisateur ont explosé. Pourtant, il n’y avait rien à gagner – à part des connaissances, ce qui n’est pas tout à fait rien !
Pourquoi ça marche ? Tout simplement par ce que nous avons tous en nous, à un degré plus ou moins développé, l'envie de jouer, de gagner, de battre l'adversaire et, quand il n’y a pas d’adversaire désigné, de nous surpasser à nos propres yeux. La gamification substitue la contrainte à un défi que chacun s’approprie et relève – pour le fun, par curiosité ou parce qu’il y a quelque chose d’intéressant à la clé. Et comme ce n’est qu’un jeu, on s'y prête de bien meilleure grâce que si c'était une injonction venant de la hiérarchie...
A travers ces nouveaux dispositifs d’accompagnement et d’engagement des utilisateurs, l’éditeur apprend énormément sur l’utilisation réelle de ses logiciels, sur ce qu’il peut modifier ou doit développer pour améliorer l’expérience et la productivité de l’utilisateur. Par exemple, si les statistiques remontées par la plateforme d’adoption digitale montrent que les guides associés à certaines tâches sont systématiquement joués par les utilisateurs, qu’ils soient expérimentés ou non, c’est le signe que quelque chose doit être revu/amélioré dans le logiciel lui-même et qu’il est justifié d’inscrire cette amélioration dans la roadmap.
Les données collectées – de façon anonyme – permettent également aux équipes de développement de :
C’est en tout cas ce que nous faisons chez GEOCONCEPT –
WalkMe est intégré en standard dans 4 produits GEOCONCEPT :
Si vous êtes utilisateur de l’une de ces solutions,
attendez-vous à une nouvelle surprise autour du 1er mai.
Premier indice : ce sera à vous de jouer !
Deuxième indice : 1er mai rime avec muguet…