Que vous ayez pour objectif d’optimiser des tournées de livraisons, d’analyser des zones de chalandise, d’exploiter des techniques de géomarketing ou de définir la sectorisation optimale pour votre force de vente, le géocodage est le point de départ incontournable.
C’est lui qui va vous permettre d’appréhender la dimension géographique de votre activité et d’en tirer pleinement partie dans vos applications et processus métiers.
Pour partir sur de bonnes bases, commençons par une définition en bonne et due forme :
Le géocodage est l’opération qui consiste à affecter des coordonnées géographiques (X, Y / latitude, longitude) à une adresse postale de manière à la localiser avec exactitude.
Tout objet possédant ou pouvant être rattaché à une adresse postale peut être géocodé.
Pris isolément, le géocodage est une opération d’enrichissement de données qui met en jeu trois composantes :
C’est une description très simplifiée, mais elle a le mérite d’éclairer les trois points (développés ci-après) qu’il faut absolument avoir à l’esprit avant de se lancer dans l’acquisition et l’utilisation d’une solution de géocodage.
Vous pouvez avoir le moteur de géocodage le plus puissant du marché et utiliser le référentiel le plus exhaustif qui soit, si vos données sont de mauvaise qualité, l’algorithme sera dans l’incapacité de faire des rapprochements pertinents et justes entre les adresses que vous lui soumettez et celles qui se trouvent dans le référentiel. Confronté à des
Chez GEOCONCEPT, nous savons d’expérience que les entreprises ont tendance à surestimer la qualité de leurs fichiers d’adresses. C’est pourquoi nous recommandons un audit préalable des bases de données à géocoder, suivi d’un nettoyage et d’une mise aux normes des différents champs que comporte une adresse postale exacte : n° de voie, nom de voie, code postal, nom de commune, pays.
Mais si vous voulez réduire durablement les taux d’erreur et de rejet du moteur de géocodage, la meilleure solution est d’agir en amont, au niveau de la collecte initiale, en mettant en place des contraintes de saisie et des aides à la normalisation d’adresses dans vos applications et formulaires de recueil d’adresses. Vous évitez ainsi les noms de commune ou de voie fantaisistes, les abréviations incompréhensibles, les codes postaux qui n’existent pas ou saisis dans le mauvais champ, et surtout l’enregistrement d’
Le choix du référentiel a lui aussi une grande importance. La plupart des éditeurs de solutions de géocodage travaillent avec plusieurs fournisseurs et vous permettent de choisir le référentiel le plus adapté à vos besoins en termes de précision, de
Il est également possible de se tourner vers des référentiels dits « libres », issus de la collecte communautaire, dont l’utilisation est gratuite. Du fait de son antériorité et de sa couverture mondiale, OpenStreetMap est sans doute l’offre de ce type la plus complète dans cette catégorie. Elle est d’autant plus fiable pour la France que, depuis 2016, l’IGN a mis sa couverture aérienne à disposition de la communauté OpenStreetMap sur l’ensemble du territoire français.
Impossible enfin de ne pas mentionner le référentiel Google Maps. S’il est de bonne qualité et mis à jour en continu, il se révèle rapidement onéreux pour les entreprises qui l’utilisent intensivement à des fins de géocodage. Autre réserve importante : si vous optez pour ce référentiel, vous ne pourrez pas conserver les coordonnées géographiques obtenues via Google Maps, ni les exploiter partout où vous pourriez en avoir besoin. Ces données restent la propriété de Google.
D’où notre conseil : en choisissant votre référentiel, vérifiez non seulement qu’il contient toutes les données dont vous avez besoin sur le périmètre qui vous intéresse, mais aussi les conditions d’utilisation de ces données, le statut des résultats de vos géocodages et le coût des mises à jour.
Il existe deux grands types de solutions de géocodage :
Dans un cas comme dans l’autre, vous devez avoir la possibilité de faire du géocodage ponctuel et à la volée (à chaque fois qu’une adresse est saisie dans une application source, elle est automatiquement géocodée) ; du géocodage par lot (mode batch), indispensable pour les grosses volumétries ; et du géocodage incrémental, permettant de raccourcir les temps de traitement en ne géocodant que les adresses nouvellement entrées dans la base de données source. Ces processus doivent pouvoir être entièrement automatisés et réalisés en back-office ou être déclenchés par l’utilisateur.
Quelle que soit la manière dont vous l’implémentez et l’utilisez, un moteur de géocodage doit offrir des options de paramétrage et une interface de gestion des erreurs et des enregistrements rejetés. Sans ces outils d’interaction et de contrôle, votre moteur de géocodage ressemble à une boîte noire dont vous ne maîtrisez pas les stratégies de reconnaissance, de rapprochement et d’apprentissage. Pour éviter cet « effet boîte noire », les critères de tolérance du moteur de géocodage GEOCONCEPT peuvent être modifiés et ses stratégies de choix orientées. Il comprend également un assistant de géocodage qui affiche un score de reconnaissance, propose des suggestions de correction pour les enregistrements rejetés et permet de mémoriser les corrections effectuées. Vous avez ainsi la possibilité de capitaliser les acquis, tout en restant maître du niveau de rigueur appliqué aux données par l’algorithme. |
Maintenant que vous savez ce à quoi vous devez être attentif en choisissant une solution de géocodage, passez à l’étape suivante :
Alexandra Gomez, Chef de produit