Dans nos sociétés industrielles mondialisées, il n’existe pratiquement aucune activité humaine qui, directement ou indirectement, n’émettent pas de CO2 et autres gaz à effet de serre (GES). De fait, le moindre déplacement, le moindre acte de production ou de consommation contribue au réchauffement global et au dérèglement climatique. Si chaque citoyen est invité à réduire ses émissions et son empreinte écologique en modifiant ses habitudes, on sait tous que la somme de ces « petits gestes » individuels ne suffira pas à infléchir la tendance et – conformément à l’accord de Paris (2015) basé sur les travaux du Giec – à limiter le réchauffement global à +1,5°C à la fin du siècle.
Pour rester au plus près cet objectif, il faudrait qu’en 2050, le monde atteigne la neutralité carbone, à savoir « l'état dans lequel toute émission anthropique résiduelle de CO2 est contrebalancée par des éliminations anthropiques de CO2 à l'échelle mondiale » (Giec). Cet objectif extrêmement ambitieux suppose une mobilisation générale et un engagement de tous – États, collectivités et, bien sûr, entreprises – à réduire drastiquement les émissions de GES. C’est dans cette optique qu’en France, les entreprises de plus de 500 salariés ont, depuis 2012, l’obligation de réaliser tous les quatre ans un bilan dit « règlementaire » de leurs émissions, base indispensable de tout plan d’actions visant la neutralité carbone.
Pour une entreprise ou une collectivité, le principe de neutralité carbone consiste en premier lieu à réduire au maximum la source de ses émissions de GES. Pour toutes les entreprises dont l’activité est
le tout se traduisant par des
Quand le transport est au cœur de votre activité, réduire les déplacements, la consommation d’énergie et s’approvisionner en énergie « verte » est déjà un grand pas, mais ne suffit généralement pas pour atteindre la neutralité carbone. C’est encore plus vrai dans les entreprises où le transport et la consommation directe d’énergie n’occupent qu’une place réduite dans la chaîne de valeur, typiquement les entreprises dont la production est « dématérialisée ». C’est le cas des banques, des assurances et… des éditeurs de logiciels comme GEOCONCEPT !
Toute entreprise qui vise la neutralité carbone, quel que soit son secteur, doit donc compenser par d’autres moyens les émissions qu’elle ne peut pas réduire directement. La compensation carbone est le mécanisme qui lui permet de contrebalancer ses propres émissions de CO2 par le financement de projets externes contribuant à la réduction globale des émissions GES ou à la séquestration de carbone. Il s’agit typiquement de projets de développement
À l’échelle de la planète, la forêt recouvre près de quatre milliards d’hectares de terre, soit 30% de la surface du globe. Elle constitue le deuxième plus grand puits naturel de carbone (après les océans) et joue à ce titre un rôle essentiel dans la régulation du climat et le maintien des grands équilibres écologiques. Les gigantesques incendies de la forêt amazonienne et des forêts intertropicales d’Afrique sont là pour nous rappeler la vulnérabilité de ces grands écosystèmes complexes et la menace que représente leur destruction non seulement pour la capture du CO2, mais aussi pour la régulation hydrologique, la qualité des sols et, bien sûr, la biodiversité. Les feux de brousse et de forêt qui ravagent actuellement l’Australie, confrontée à une vague de sécheresse et de chaleur sans précédent, illustrent dramatiquement les conséquences en chaîne de la dégradation à grande échelle des couverts végétaux.
Une étude de l’ETH Zürich, publiée dans Science en juillet 2019, estimait qu’une augmentation de 25% de nombre d’arbres dans le monde permettrait de réduire de 25% la présence de CO2 dans l’atmosphère. La population mondiale d’arbres étant estimée à 3 000 milliards de sujets, il faudrait planter 1 000 milliards d’arbres supplémentaires, ce qui nécessiterait en outre 0,9 milliard d’hectares, c’est-à-dire à peu près la surface des États-Unis ! Pour les spécialistes du GIEC, s’il est important de planter de nouvelles forêts, il faut surtout arrêter d’en détruire. La priorité doit être de protéger les forêts existantes et de restaurer les couverts forestiers dégradés.
C’est l’option que nous avons choisie chez GEOCONCEPT en participant à un projet de reforestation en haute Amazonie péruvienne, dans la région de San Martin.
Le projet dans lequel nous sommes engagés lutte contre la déforestation rapide de la région de San Martin. Il vise à restaurer des parcelles de forêt et à développer l’agroforesterie en plantant des arbres d’essences variées, sélectionnées en fonction des conditions pédoclimatiques de la zone et des besoins des populations locales.
Nous avons déjà planté 2 000 arbres !
Et nous entendons bien continuer !
Pour célébrer la nouvelle année et associer ses clients et ses partenaires à son engagement, GEOCONCEPT a choisi des vœux solidaires en mettant en place l'opération « 1 carte de vœux = 1 arbre planté ».
Si vous recevez une carte de vœux GEOCONCEPT, il vous suffit de vous rendre sur le site de Reforest’Action et de saisir le code qui figure sur votre carte dans la fenêtre en bas de la page. Et c’est tout ! Avouez que pour contribuer à une initiative responsable, qui s’inscrit dans la durée et qui bénéficie au climat, à la biodiversité et aux populations locales, ce n’est pas un très gros effort !
Alors commencez bien l’année : utilisez votre code !